Satin Rouge... Red Satin

L’homme fait le tour de sa mémoire. Il fouille au cœur de ses souvenirs en relisant encore et encore cette lettre... Car quand bien même sur le ruban de satin rouge qui entoure cette lettre, soit brodé ses propres initiales, il n’a jamais tenu dans ses bras une fée… Enfin, jusqu’à ce jour : 

Etendue sur toi,

Enlacée dans cette enveloppe que m’offrent tes bras,

Tes mains retiennent mes reins, et caressent mes fesses,

M'empêchant de glisser... Sur les tiennes, les miennes.

Tu as saisi mon visage. Nos bouches flirtent et s'envahissent. Puis échappés de ce chignon rebelle, mes cheveux en nuage nous emmêlent, ... et nos lèvres dans l'amour,  s'embrassent.

Sur mes paupières, de tes doigts tu balaies quelques mêches, pour refaire dans le bleu de mes yeux, la lecture du texte... J'en glisse mais juste là, puisque tu es tendu alors je bute.

Et pour garder l'allure

qui convient à une dame de Lettres,

je m'assoie, marque la mesure, et rythme ta lecture...

En petites notes chantées, frémis d'un infini, tu as crié.

C’est que J’avais oublié ma langue,

alors « musique de chambre » ne put que finir dans un ventre à ventre, ce jour-là...

Mais de ce La,

point d'excuses jamais il n'y aura, Amour de moi

Car ce n’est que ton « moi », qui a parlé, de cet émoi !

Monsieur mon Rêve,
votre femme vous a tout avoué...
Tout à vous, est...

Texte de rachel Lignot, copyright déposé 2012 - Tous droits réservés

Un site web dédié à mon oeuvre:

www.rachellignot.fr

Un livre,

"Eloge de la rencontre,

à l'usage des droitiers et des gauchers"

Ouvrage

disponible sur mon site...

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if you want to read my words in english, Your Red Satin ...

A man looks back au his past. If looks into his deepest memories and reads the same letter again and again. Because the silk ribbon that goes around the letter is in fact his initials, never before had he held a fairy in his arms, not until today that is :

Lying in your arms,

Entwined in this enveloppe that is your arms

Your hands holding my waist, caressing my buttocks.

So that I would not slip…  On yours or on mine...

You take my face in your hands, our lips touch and exite our mind's. Then getting away from this rebellious hair, my hair

like a cloud mixed and our lips entwined, kiss. 

On my eyelashes,

your fingers wipe away some stray hairs

To write in the reflection of your eyes. I slipped but only there, because you were ready so I stopped 

And to keep the image that a Lady of Letters

should have, I sit down, note the tempo... And feel your reading…
In small notes sang, a infinite feeling. You cried out. 

I had forgotten my tongue,

yet while we are face to face, then the chances music cannot finish this way, these day…

But of that no excuses, never will I have my love, Because it is just your "me" who was talking about that !