Une seule question restait à résoudre. Fallait-il lui laisser le temps du repos ? La laisser dormir où la réveiller ?
Si la femme qui avait partagée sa nuit avait dû choisir, c'est dormir qu'ele voudrait. Seule possibilité pour rendre à son esprit, encore emietté par la houle que le corps avait affrontée, la capacité d'entendre ce qu'il avait de conversation, déjà répétée, maintes fois répétée, à lui dire. Mais elle dormait toujours. Il était donc le seul à pouvoir décider.
Il allait donc la réveiller. De sa main droite, dans un geste rapide, il couvrirait son buste et de l’autre main, une fois assis dans son fauteuil qui d’ordinaire lui servait à entreposer les vêtements du jour, ni propres ni sales, pouvant se reporter une nouvelle fois, il imprimerait sur son épaule un léger martèlement.
Inutile de lui donner le sentiment d’un réveil doux. Ce n’était pas le départ d’une nouvelle traversée qu’il avait à taper, mais la fin du voyage qu’il devait signifier…
ELOGE DE LA RENCONTRE A L'USAGE DES DROITIERS ET DES GAUCHERS
(Extrait)
Dédicacé / Franco de port,
17euros
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