Acte II ...
On a croisé dans le hasard des solitudes, des grandes rencontres avortées.
En avance sur le temps, ou d’une époque différée.
Commence alors le temps de la rencontre.
Dans un tout autre décor,
Epuré celui-ci...
Deux figurants, un ordinateur, et un mobile...
Dans un tout autre décor,
Epuré celui-ci...
Deux figurants, un ordinateur, et un mobile...
Lettre de Céline, à Ferdinand.
Ce 2 juin....
Ce 2 juin....
Non. Non.
Non. Cher ami !
N’inversez
pas le propos. L’idée du maillot c’est vous.
« Et si
je ne t’arrache pas le maillot, faudra pas me le jeter à la figure.»
m’avez-vous dit l’autre jour au téléphone. Alors puisque
vous en reparlez, parlons-en.
Quand j’ai
donné du sens à cette phrase, nous avions, hélas, déjà raccroché. Heureusement
d’ailleurs, car votre phrase, peu délicate, m’a fait passer dans toute une
série d’états.
L’humiliation : Comment ? il n’a pas vu de
différences entre moi et une petite conne !
La colère : Ouah. Comment il se la joue ! Quel
prétentieux ce type !
Le retour au calme : Laisse
tomber Céline. Ce n’est pas ton souci ce qu’il pense de toi. Toi, tu l’as
trouvé sympa, tu as passé une bonne soirée et tu sais qui tu es.
Et finalement le rire : Car je me
suis rappelée ce que me disaient mes copines. Et oui monsieur ! Une belle
femme elles disent les copines. Et même très belle, me suis-je dit, en essayant
strings et porte-jartelles, depuis bien longtemps oubliés ! De plus, pas
trop con et sans tabou.
Bref. Ne peux
donc t’en vouloir et te remercie même pour cette goujaterie qui m’a fait
réfléchir. Si si monsieur !
Car dis,
Ferdinand, y a boulot pour trouver mieux, non ?
Et prendre du
recul. Car sereine la fille. Sereine et amusée ! Mais oui,
monsieur. Vous me plaisez. J’aime bien le personnage que vous jouez !
Alors puisque
tu reviens sur ton idée de maillot, pourrais-tu être clair cette fois-ci ?
Que dois-je comprendre dans ta phrase : « pour le maillot, c’est toi
qui vois. :-)
Tu veux ou tu
veux pas ?
NB : Je
n’avais aucune inquiétude dans la poste. Quant à la bouteille, elle est déjà au
frais.
Je
t’embrasse. A bientôt. Céline
On a croisé dans le hasard des solitudes, des grandes rencontres avortées.
En avance sur le temps, ou d’une époque différée.
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